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Jérôme Lopez, président de la CPME Isère

"Une tendance de début d’année plutôt bonne"

Bilan 2021 et perspectives début 2022
 

Sur le plan industriel : un léger ralentissement en fin d’année, mais un carnet de commande bien rempli sur le dernier trimestre 2021 et un début d’année qui reste pour l’instant assez prometteur.

Sur le plan du commerce : Les fêtes de fin d’année se sont bien passées. Le chiffre d’affaires est sensiblement le même que l’année dernière. La fréquentation a baissé un peu mais le panier moyen a augmenté. Les gens se sont « fait plaisir » pour les fêtes. La tendance de début d’année est plutôt bonne. Les consommateurs se sont habitués à la situation sanitaire et agissent en fonction.

Pour le secteur automobile : Le secteur souffre énormément. Gros problèmes d’approvisionnements, les halls sont « vides ». Les voitures d’exposition sont vendues, il est quasiment impossible de présenter de nouveaux véhicules suite à la pénurie de composants électroniques.
On a vu une très grosse augmentation de travail sur la partie pneumatique suite à la mise en place de la « Loi Montagne » mais qui n’est pas source d’augmentation des bénéfices, le pneumatique générant très peu de marge.
La partie mécanique reste soutenue car faute d’acheter des véhicules neufs, les consommateurs font réparer. On constate une grosse incertitude au niveau des véhicules électriques et/ou hybrides car ceux -ci ne nécessitent que très peu d’entretien par rapport à un véhicule thermique, et ils risqueraient d’entraîner la mort des « petits garages »…
Il faudra donc se réinventer en attendant des directives européennes sur la fin des moteurs thermiques d’ici 2040.
Les perspectives dans ce secteurs ne sont donc guère encourageantes…

Préoccupations


Au niveau global, la CPME est soulagée par l'allongement possible de la durée de remboursement des prêts garantis par l'Etat (PGE) jusqu'à 10 ans.

Alors que les premiers remboursements devaient intervenir en mars prochain et suite à une enquête de la CPME, 29 % des entreprises ayant recouru à un PGE, estimaient « ne pas avoir la capacité de le rembourser dans les conditions actuelles ». Et l’on peut légitimement redouter que les dernières restrictions sanitaires n’accroissent encore les difficultés dans certains secteurs.

D’autre part, la décision prise de ne pas isoler les « cas contact », en leur permettant de retourner au travail, est une bonne nouvelle car le cas contraire aurait pu contribuer à un arrêt de l’économie en privant les entreprises de leurs salariés, de leurs fournisseurs, de leurs clients...

Le soutien de l’activité partielle pour les secteurs impactés par la crise sanitaire va permettre également à ces entreprises de ne pas sombrer, car victimes d’une situation qu’elles ne maîtrisent pas.

Enfin, la mise en place d’aides financières sectorielles sont les bienvenues pour les entreprises concernées.