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Luc Thomas, président du Comité Local des Banques de l’Isère

"Maintenir un dialogue de proximité avec les clients "

Bilan 2023 : En 2023, les banques exerçant en Isère ont poursuivi le financement de l’économie et des projets de leurs clients, qu’il s’agisse des entreprises ou des ménages.

 

A fin septembre 2023, les encours de crédit représentent ainsi dans le département plus de 45,5 Mds €. Les banques ont toutefois constaté un ralentissement de la demande de crédits, lié à divers facteurs, parmi lesquels le renchérissement du coût des crédits en raison de la hausse rapide des taux voulue par la Banque Centrale Européenne ou de l’attentisme de certains clients dans le domaine de l’investissement pour les entreprises, ou de l’immobilier pour les particuliers. Enfin, la situation des banques iséroises demeure solide grâce au modèle de banque universelle observé par la plupart d’entre elles.

 

Perspectives d’activité pour le 1er semestre 2024 : Dans le climat d’incertitudes économiques actuelles, les banques iséroises er sont attentives à maintenir un dialogue de proximité et régulier avec leurs clients afin d’accompagner au mieux leurs projets et d’anticiper les éventuelles difficultés. Elles sont par ailleurs totalement engagées dans le financement des transitions, en particulier pour agir dans la décarbonation des industries, le financement des énergies renouvelables et la rénovation thermique. Elles entendent ainsi, par la proximité relationnelle qui est leur ADN, être utiles et accompagner le développement durable, économique et social du territoire.

 

Faits marquants : Après la crise bancaire américaine et suisse de mars, de vraies craintes avaient été exprimées sur la liquidité des banques françaises. Elles n’ont plus lieu d’être : les banques françaises continuent de bénéficier d’une grande stabilité des dépôts totaux et de ratios de liquidité à court terme nettement supérieurs à 100 %. Sur le financement de l’économie : la résilience du secteur bancaire doit lui permettre un financement sain de l’économie française.

 

Du côté des entreprises (y compris PME-TPE), l’accès au crédit semble globalement préservé : les encours ont crû au niveau national de +2,7 % en glissement annuel en novembre, un rythme nettement supérieur à la moyenne de la zone euro (+0,1 %) Du côté des ménages et du crédit immobilier, la production hors renégociations est restée en France en novembre à un point bas à 8,7 milliards d’euros, même si les conditions d’une reprise progressive semblent aujourd’hui réunies, l’attentisme des ménages devrait peu à peu se dissiper avec le début de décrue des prix de l’immobilier. Les taux du crédit immobilier devraient se stabiliser, de même que ceux de la BCE et du Livret A, ce qui devrait permettre le repli des taux longs et le retour à un taux d’usure trimestriel acceptable.