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Luc Thomas, président du Comité Local des Banques de l’Isère

"Le financement de l’économie est la première priorité des banques françaises"

Bilan 1er trimestre 2024 :

Malgré un environnement économique moins porteur en zone euro, les groupes bancaires français enregistrent des performances solides grâce à une approche fondée sur le long terme et une gestion prudente des risques et des coûts.

 

Le produit net bancaire des quatre principales banques françaises (Sté Générale / BNPP / BPCE / Crédit Agricole SA) s’établit à 34,4 milliards d’euros, contre 33,9 milliards d’euros un an plus tôt (+1,4%).

Le coût du risque affiche une hausse de 26 % à 2,1 milliards d’euros, contre 1,7 milliards d’euros au 1er trimestre 2023, reflétant l’augmentation des défaillances d’entreprises observée depuis plusieurs trimestres.

Le résultat net part du groupe s’élève à 7,0 milliards d’euros, en croissance de 12,8 % par rapport au 1er trimestre 2023.

 

Ces résultats montrent que les groupes disposent de fondamentaux solides. Ils confirment la pertinence du modèle diversifié et intégré des banques françaises.

 

Sur l’activité bancaire de crédit pour l’Isère (à fin mai 2024)

  • Crédit tout secteur : 45 Mds € -0,6% sur un an
  • Crédit habitat : 28,3 Mds € -0,1% sur un an
  • Équipement : 12,2 Mds € +1,2% sur un an
  • Trésorerie : 3,9 Mds € -11,2%

 

Au niveau national, les entreprises ont confirmé leur résilience en 2023 : 

  • Maintien du taux de marge
  • Trésorerie demeurée stable, taux d’endettement net en 2023 au plus bas depuis 2008.

 

La résistance faiblit en 2024 :

  • Les carnets de commande se réduisent notamment dans l’industrie et le bâtiment
  • Dégradation des délais de paiement
  • Nombre de défaillances d’entreprises supérieur à la moyenne d’avant-Covid (à relativiser toutefois avec forte baisse 2020-2022 + augmentation des créations d’entreprises depuis 2019).

 

La remontée des taux directeurs entre juillet 2022 et septembre 2023 et la réduction en cours du bilan de la Banque Centrale Européenne continuent de peser sur la demande des crédits des entreprises.

 

En conclusion :

Le financement de l’économie est la première priorité des banques françaises. L’endettement des entreprises, majoritairement à taux fixes et à maturité longue, est moins impacté par la hausse des taux d’intérêt qui restent, en France, bien inférieurs à la moyenne de la zone euro.

Les entreprises de toutes tailles continuent d’accéder aisément au crédit.